Lignée de transmission du style du serpent, le style caché de la famille Yang
Idéogramme Tai Chi Chuan
Grand, le plus grand, trop, très, extrême, suprême
Poutre faîtière,
symbole de l'unification des deux pôles,
faîte, le point le plus élevé, sommet, apogée, la plus haute perfection, le trône, au plus haut point, au comble de l’extrême
Poing, main fermée, boxe
L'idéogramme pourrait se traduire par
la boxe du faîte suprême,
la boxe de la grande mutation
Le Tai Chi Chuan est un art martial chinois interne. C’est une série de mouvements souples, fluides et lents, enchaînés harmonieusement...
Il peut être pratiqué dans sa dimension martiale, mais il est aussi souvent défini comme
“une méditation en mouvement”
L’art de faire philosopher le corps,
un chemin vers la transformation
et l'unification.
Possibilité d'apprentissage des armes,
sabre, épée, éventail
à partir de la 2ème année
Forme en 108 mouvements
Selon la légende, le Taï Chi Chuan aurait été créé par un moine taoïste nommé Chang San Feng (Zhang Sanfeng).
Cet ermite du célèbre Mont Wudang dans le Nord de la Chine aurait eu l'occasion un jour d'assister au combat entre une grue et un serpent.
Fasciné par la souplesse avec laquelle ce dernier esquivait les attaques vives, directes et puissantes de l'oiseau, il comprit que les mouvements circulaires, lents, fluides, ininterrompus et unifiées l'emportent sur la rigidité, la force et les mouvements saccadés.
En appliquant ces principes aux arts martiaux, il aurait créé la première forme du Taï Chi Chuan.
Le Tai Chi Chuan combine à la fois des mouvements de gymnastique taoïste et des techniques martiales,
c'est donc à la fois un art martial interne, un art de santé et un art spirituel qui prend en considération l'humain dans sa globalité.
Il s'agit d'un art de l'harmonie entre l'homme, la terre et le ciel.
Il permet de lutter contre le stress, de vaincre ses peurs, de mieux appréhender les périodes difficiles de la vie et de favoriser le calme et la quiétude dans toutes les circonstances.
Cet art enseigne le respect de soi et de l'autre, l'ouverture d'esprit et l'adaptabilité face à la nouveauté... un cheminement vers notre nature profonde.
L'art de l'épée
Un jeune homme se rendit chez un maître d'armes et lui demanda :
- Maître, je voudrais apprendre l'art de l'épée, combien de temps me faudra-t-il ?
- Dix ans.
- Mais c'est trop ! Je n'aurai jamais le temps...
- Alors, vingt ans.
- Mais c'est beaucoup trop !
- Alors, trente ans !
